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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 16:21

Un an que cela dure, que mes vies privée, professionnelle et sportive subissent toutes à la fois des mutations et que je ne veux pas "lever le pied"... Et bien justement, "lever le pied" c'est la première indication pour traiter une entorse grave ! C'était le lundi 8 octobre dernier, après un mois de charge d'entrainement croissante, après un week-end de charge en montagne, après une journée de travail au lycée commencée à 7h00 du matin... Il était 19h la nuit allait prendre place : le chemin était beau et pourtant...

Mercredi 10 octobre, après une IRM, le constat tombe : entorse grave de niveau 3. 2 des 3 faisceaux du ligament latéral externe sont rompus et le péroné montre un oedème osseux en face interne. Le choix est fait de ne pas opérer mais la guérison dépendra de ma sagesse !... détail des étapes de ma guérison. L'architecture de l'article s'appuie sur l'objectif de chaque traitement ou soin apportés à la cheville.

Le rôle des ligaments est de maintenir les os du pied en contact. Richement inervés ils participent aussi à l'information du cerveau sur la position du squelette : ils participent donc aux réflexes de maintien postural au cours du mouvement ! Après avoir réduit l'inflammation, pendant que la cicatrisation se réalise, il faudra rééduquer l'organisme à réagir correctement au mouvement du pied lors du déplacement (+/- rapide : un traileur est voué à courir. Son terrain de jeu n'est pas aussi "lisse" qu'une piste d'ahtlétisme...)

 

Entorse-oct12-2386.jpg

I- Réduire l'inflammation (dès que possible, essentiel du traitement jusqu'à S+4-6)
L'inflammation : définition (en cours de rédaction)
Les techniques :
La mise au repos de l'articulation après un 1e geste ostéopathique de controle de l'état de la cheville et du pied,
Le glaçage,
Les massages drainants,
La magnétothérapie,
La phytothérapie : Huiles essentielles d'Immortelle et de Gaulthérie,
L'homéopathie : Arnica montana, Rhus Toxicodendron, Ruta graveolens,
La silice organique en crème et en boisson,
L'argile verte en cataplasme,
Les protéines HSP produites par les algues : le protéochoc de chez Pilèje.

II- Aider à la cicatrisation,
La cicatrisation, définition (bientôt...)
Immobiliser pour le maintien de l'articulation selon un angle de 90° pour éviter que les ligaments ne cicatrisent distendus : orthèses (zamst)
Les ultra-sons
Les alicaments : Chondroïtine, glucosamine (composition des ligaments), silice organique, controle du pH sanguin, magnésium marin (relaxant neuromusculaire)

III- Rééducation du controle neuro-musculaire, de la sensibilité de la cheville (très progressivement à S+4-6 jusqu'à reprise de l'entrainement)
Premiers exercices de proprioception en étant allongé
Proprioception debout,
Dispositif myolux ...

 

Entorse-oct12-1560.PNG

Article en cours de rédaction !

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 11:22

Le Technoz Trail c'est un trail de nuit d'une quinzaine de kilomètres,

("Nuit" se dit "Noz" en brezhoneg ! En breton QUOI ! ;o)

 

Départ donné ce soir à 18h15-18h30, au fort du Dellec, à l'ouest de Brest, sur la commune de Plouzané.

Heureux bénéficiaire d'un des 450 dossards attribués, choisissez vos cuissardes à clous : Ca va gauger !

A l'arrivée soupe, camenbert et vin chaud vous attendent !

 

Au même stand que Eddy Ugen, ultra-traileur adorable (je sais, ils le sont tous ! ;o) qui présentera sa ligne de vêtements "made in BZH" : Umblezh, je tiens un stand de présentation de quelques produits de la gamme Weleda pour les sportifs. Je vous attends nombreux ! petite présentation préalable ici :

 

Weleda, des cosmétiques de grande qualité pour vous soigner au naturel !…

Une expérience depuis 1921 et des certifications fiables !!!

weleda photo gamme

Mon produit phare pour prévenir les douleurs musculaires (contractures et courbatures) : l’huile de massage à l’arnica,

L’arnica montana ou « herbes aux chutes » est une plante des montagnes (entre 700 et 2700m d’altitude), en terrain acide. La fleur est visible de mai à juillet. Il s’agit d’une plante toxique ! Les principes actifs sont les tanins, le silicium et bien sûr l’huile essentielle.

L’arnica est prescrite en homéopathie.

L’huile d’arnica Weleda est composée :

* D’extrait d’arnica Bio (fatigue musculaire)

* D’extrait de feuilles de bouleau (élimination des déchets métaboliques : courbatures)

* D’huile d’olive et de tournesol (nourrir la peau, glisse optimale du massage)

* D’huiles essentielles de lavande et de romarin (tonifiant et décontractant)

Je l’utilise très régulièrement en soin après la douche puisque les entrainements quotidiens multiplent l’usage de savons sur ma peau. Il me semble important de restaurer la fine couche lipidique qui la protège des agressions extérieures.

 

Avant les compétitions :

A l’approche des compétitions je porte une attention particulière à me masser les muscles des jambes mais aussi les pieds (limitation des  irritations, ampoules,…) et même le corps tout entier (limitation des frottements et brûlures liées aux sacs, ceintures porte-bidon…).

 

Ces massages expliquent peut-être que je n’ai jamais de crampes musculaires ?!

Après l’épreuve, en massages lents et amples, l’huile permet d’accélérer ma récupération musculaire et prévenir la suvenue de courbatures !

 

Autres produits Weleda que j’utilise :

* Soins du corps : huile de massage relaxante et ressourçante à la lavande ou encore huile de massage au calendula (pour changer ou quand je rentre d’un séjour pendant lequel le soleil et le vent ont agressé ma peau alors devenue sensible – convient aux bébés !) voire crème aux plantes médicinales (baume)

* Soins pour les pieds : crème sani-pieds pendant les randonnées et treks à répétitions,

* Soins pour les jambes lourdes (pour mon boulot) : gel au cuivre qui apporte immédiatement une sensation de fraicheur aidant à la décontraction, au délassement.

* Soins pour la douche : Crème de douche vivifiante au citrus quand la fatigue et le temps gris ternissent mes journées…

* Soins du visage à la rose musquée (huile de graines de rose musquée, d’amande douce, de jojoba, de noyau de pêche et huiles essentielles)

        * Soins pour l’élimination des toxines (intersaisons et entre 2 grosses périodes de compétitions) : Jus et sirop de bouleau, à associer avec jus et sirop d’argousier pour redynamiser !

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 16:30

logo_loup.jpg

Vous êtes nombreux à me demander un remède miracle contre les crampes. Mon plus gros problème vient du fait que je n'en souffre pas ! Alors j'ai décidé d'aller feuilleter des publications scientifiques afin de comprendre les conseils de prévention des crampes que l'on peut trouver par ailleurs sur le net.

Après vous avoir rappelé les conditions d'apparition, les origines supposées des crampes et les principaux conseils de prévention et de traitement que l'on peut trouver dans la littérature et sur le web, je tenterai de faire un parallèle avec mon hygiène de vie...

 

Définition,

Appelée également Exercise Associated Muscle Cramps (=EAMC), la crampe musculaire est une contraction involontaire, intense, douloureuse et soutenue d’un muscle. Lorsqu’elle survient, il n’y a plus de contrôle du muscle atteint.

Ce propos n'abordera donc pas les douleurs musculaires temporaires liées à l’accumulation de substances toxiques tel que l’acide lactique et les radicaux libres ni les courbatures qui surviennent en général 24 à 48 heures après des exercices intenses et/ou prolongés, alors que le corps n'est pas assez entrainé.

 

Conditions d'apparition citées,

Les crampes sont fréquentes dans les cas suivants, étudiés par chercheurs et médecins pour en déceler les causes, les moyens de prévention et les traitements éventuels :

* La grossesse,

* La contraception,

* La dialyse au cours de l'insuffisance rénale chronique,

* L'abus d'excitants: café, thé...

* Les conduites addictives et, en particulier les toxicomanies,

* L'alcool,

* Le froid,

* Les pathologies neurologiques touchant les nerfs périphériques (sclérose en plaques, polyomyélite, maladie de Parkinson...)

* Les maladies hormonales (myxœdème, maladie d'Addison, diabète...)

* Les pathologies cardiovasculaires: cardiopathie, varices, artérites, maladie de Raynaud... * Les causes infectieuses d'origine virale: grippe, tétanos...

* Les causes orthopédiques (fractures, luxations, rééducation...)

 

Ainsi chez le sportif elles surviennent lorsque...

* Muscles sollicités intensément sans échauffement préalable ou suffisant,

* Fatigue nerveuse et musculaire,

* Lésion musculaire non totalement guérie,

* Effort très intense au vu de ce que le corps a l'habitude de supporter,

* Exposition à des températures extrêmes (froid, chaleur humide),

* Etat de déshydratation, de "déminéralisation" : déséquilibres en électrolytes, pertes de minéraux,

* Problèmes de circulation sanguine .

 

Explications les plus souvent citées même si un certain flou demeure,

La fatigue musculaire ou la "surutilisation" du muscle crampé qui déclencherait une activité neurologique réflexe anormale. Ceci stimulerait la contraction et bloquerait la relaxation naturelle du muscle.

D'autre part lorsqu'un muscle qui se contracte, manque d'oxygène, il produit plus d'acide lactique qu'à l'ordinaire. Cet acide lactique peut rendre le muscle plus rigide et plus douloureux, il empêche aussi la libération du calcium et entraîne la crampe.
Les chercheurs ont surtout retenu 2 causes :

* L'épuisement en électrolytes (sels minéraux) associé à la déshydratation"

* Des modifications dans le contrôle neuromusculaire de la contraction.


Prévention,
* Adopter une alimentation équilibrée et variée afin d’éviter toute carence vitaminique et/ou minérale notamment pendant la période d'affûtage qui précède votre objectif sportif (Consommer régulièrement des légumes et fruits frais, le plus souvent possible crus et éventuellement des compléments alimentaires dont l'assimilation est efficace). En effet dans une publication il est fait référence à l'amélioration de la fréquence et de l'intensité des crampes chez des patients subissant des hémodialyses. Cette amélioration est observée suite à une complémentation en carnitine+vitamine C (qui participe à la biosynthèse de la carnitine) et vitamine E. L'importance du statut vitaminique est donc ici souligné. Attention cependant à ne pas vous gaver de ces 3 substances. Il s'agit bien ici d'études scientifiques avec un choix argumenté des variables retenues pour l'expérimentation et non de conseils d'alimentation !!!

* Boire suffisamment (mais pas trop) au repos, en journée comme à l'effort et après l'entrainement ou la compétition,

* Consommer des aliments riches en certains sels minéraux comme le sel et le potassium (bananes, oranges ou jus d’orange),

* Consommer suffisamment de glucides avant et pendant l’effort si celui-ci est long ; sans oublier une ration de récupération adaptée en fonction de l’effort fourni,

* Veiller à ne pas consommer trop de café ou de thé avant l’effort : Ils augmentent la fatigabilité musculaire et retardent l'élimination des toxines ce qui peut favoriser l’apparition de crampes.

* Protéger les muscles des écarts de température trop importants,

* Avant l'effort, réaliser un massage à l'aide d'une crème chauffante qui activera la circulation sanguine et améliorera l'élasticité des tendons et des muscles,

* Bien choisir sa boisson énergétique en veillant au contenu en glucides mais aussi et surtout en vitamines, sels minéraux et sodium !

* Maintenir une activité physique régulière plutôt que "charger" le week-end...

* Avoir un entrainement suffisant et adapté ! Une étude scientifique faite chez des triathlètes a montré qu'un programme d'entrainement spécifique et notamment de renforcement musculaire ciblé (avec suivi par électromyographie) avait solutionné des survenues de crampes systématiques !
* Faire des exercices d'assouplissement régulièrement, pas forcément lors de la séance d'entrainement. Choisir des moments repos (par exemple lors d'un moment de recueillement avant d'aller se coucher). Il faut privilégier les groupes musculaires les plus sollicités (mollets, cuisses, bras) mais penser à se faire du bien en étirant tout ou partie de son corps est tout aussi bon : Apprendre à se connaitre et déceler ses propres besoins ! Cela peut être précédé par une phase de massage avec une huile à base d'Arnica.

 * Soigner sa récupération musculaire après l'effort (en compétition comme à l'entrainement) : il faut reconstituer les réserves énergétiques, l'élimination des déchets liés à l'effort (acide lactique et acide pyruvique) sinon l'excitabilité cellulaire diminue. Il se crée un déséquilibre en sels minéraux au niveau des cellules; les mouvements deviennent imprécis. Assurer une hydratation suffisante (boire au moins 2l/jour) afin de faciliter l'élimination des toxines engendrées par l'effort et réguler le pH sanguin ! (Eviter la viande, les charcuteries, en général les aliments acidifiants, et donc pas forcément acides au gout, mais qui entrainent une baisse du pH sanguin)

Le traitement de la crampe, ma trousse à "pharmacie anti-crampes" et mon hygiène de vie,

A l’arrêt de l’activité imposé par la crampe, il faut étirer doucement le muscle. Si c'est possible on conseille d'appliquer de la chaleur si le muscle est tendu ou du froid si le muscle est douloureux, de favoriser une plus grande circulation du sang. Il faut aussi boire des liquides dès que possible.
En cas d'insuffisance de ces mesures, de gros soucis de crampes, un médecin peut prescrire un traitement médicamenteux comme la quinine ou l'aubépine. On peut lire dans la littérature scientifique que ce stabilisateur membranaire est le traitement de référence des crampes puisqu'il diminue l'excitabilité du neurone et réduit ainsi la contractilité du muscle, allongeant sa période réfractaire mais qu'il y a pas mal de contre-indications...

 

Je dispose des produits suivants :

* Huile de massage Weleda à l'Arnica,

* Homéopathie :

- Arnica montana 9CH : 3 granules 2 fois par jour pour faciliter la récupération musculaire et prévenir les courbatures,

- China regia 9CH : 3 granules 2 fois par jour pour éviter la fatigue liée à une déshydratation,

- Sarcolacticum acidum 9CH : 3 granules 2 fois par jour pour éviter la fatigue musculaire,

Je prends ces 3 produits durant 3 jours précédent l'épreuve et 2 jours après. cela peut remplacer la sacro-sainte "Sporténine".

Il existe aussi les produits suivants :

- Ruta graveolens 9CH : 3 granules/jour pour éviter les œdèmes,

- Cuprum metallicum 9CH : prévention et traitement des crampes musculaires --> En cas de crampe musculaire prendre un tube de Cuprum metallicum 5 CH à raison de 5 granules toutes les 10 minutes la première heure puis 5 granules trois fois par jour.

Si vous avez tendance à avoir des crampes régulièrement le traitement de fond homéopathique est : Cuprum metallicum 15 CH et Magnesia phosphorica 7 CH à la posologie de 5 granules de chaque matin et soir.

A travers tous ces conseils de prévention des crampes je me reconnais dans les situations suivantes :

* Un entrainement régulier, progressif et ménageant des phases de récupération : mon corps est donc prêt ! (lorsqu'il ne l'a pas été ou lorsqu'il était trop fatigué j'ai dû traiter des blessures : tendinites notamment !)

* Une alimentation réfléchie avec respect d'un minimum de règles comme limiter les produits qui acidifient le sang ou manger des aliments "régénérants" après les entrainements intensifs ou encore réserver la prise de compléments alimentaires aux périodes pendant lesquelles le corps est le plus à même de les utiliser.

Je n'ai plus retrouvé les références d'études scientifiques qui montraient que le corps utilise 2 sources de vitamines et sels minéraux : les siennes (ex. du calcium osseux) et celles qu'on lui apporte par l'alimentation (compléments alimentaires notamment).

Il était donc conseillé d'entrainer l'organisme à utiliser ses propres réserves. Pour cela par exemple, limiter la prise de compléments alimentaires pendant les phases d'entrainement et, par contre, lui donner les moyens de reconstituer ses stocks lorsqu'il se régénère c'est à dire pendant les périodes d'allègement de l'entrainement et notamment à l'approche des compétitions à objectifs, à l'affutage !

Je ne suis pas une grosse consommatrice de Green Magma même si je le conseille. Je le prends quand il me semble que le stress, la charge d'entrainement et/ou une alimentation un peu plus déséquilibrée me fatiguent et que cette fatigue occasionne ou est l'expression de déséquilibres en sels minéraux et vitamines, de la production de radicaux libres et de modification des pH sanguin et tissulaire...

* Une bonne hydratation : c'est mon point faible mais je peux donner des conseils ;o) Attention aussi à l'alcool et aux excitants comme le café ! J'arrête donc toute consommation d'alcool (et oui, en bonne française, j'apprécie les arts de la table) et de café ou de thé (que je remplace par du roiboos) 10 jours avant un gros objectif ! Je sais aussi limiter ma consommation lors des grosses périodes d'entrainement afin de ne pas entraver ma récupération et pouvoir enchainer !

* Une anticipation de la compétition en se massant avec des huiles essentielles (j'utilise quotidiennement l'huile de massage à l'arnica de chez Weleda pour sa grande qualité et sa polyvalence) et en prenant de l'homéopathie ; granules de Sarcolacticum, de China et d'Arnica montana ! En s'octroyant des périodes de repos, de siestes, de relaxation, d'assouplissements en dehors du tumulte quotidien !!!

 

 

Conclusion,

Heureusement, la crampe musculaire ne dure jamais longtemps mais elle nous rappelle la nécessité d’une bonne préparation physique, d'une bonne alimentation (Afin d'éviter les accidents musculaire et tendineux, il faut aider le corps à refaire ses stocks énergétiques, réparer ses fibres musculaires, s'hydrater, éliminer les toxines, apporter des sels minéraux....), du respect de soi en respectant une bonne hygiène corporelle et spirituelle

 et ... D’accepter ses limites de performance...

Il n'y a donc pas de remède miracle mais la nécessité d'une prise en charge systémique, d'une approche beaucoup plus globale ! Si vous souffrez de crampes il faudra patienter un peu, quelques semaines, quelques mois, pour trouver les effets d'une hygiène de vie soignée mais vous en serrez tellement heureux que... Ca vaut surement le coup d'essayer ! ;o)

 

Faire du sport oui, mais se respecter avant tout !

refuge_tete_rousse_chevaux-de-vent.jpg

 

 Quelques sources scientifiques (résumé voire texte complet sur PubMed)

 

* Khajehdehi P, Mojerlou M, Behzadi S, Rais-Jalali GA. A randomized, double-blind, placebo-controlled trial of supplementary vitamins E, C and their combination for treatment of haemodialysis cramps. Nephrol Dial Transplant. 2001 Jul;16(7):1448-51. Division of Nephrology. Shiraz University of Medical Sciences, Shiraz, Iran.

* Schwellnus MP. Cause of exercise associated muscle cramps (EAMC)--altered neuromuscular control, dehydration or electrolyte depletion? Br J Sports Med. 2009 Jun;43(6):401-8. Epub 2008 Nov 3. Review.PMID: 18981039 [PubMed - indexed for MEDLINE]

* Schwellnus MP. Cause of exercise associated muscle cramps (EAMC)--altered neuromuscular control, dehydration or electrolyte depletion? UCT/MRC Research Unit for Exercise Science and Sports Medicine. University of Cape Town, South Africa. PMID: 18981039 [PubMed - indexed for MEDLINE]

* Wagner T, Behnia N, Ancheta WK, Shen R, Farrokhi S, Powers CM.Strengthening and neuromuscular reeducation of the gluteus maximus in a triathlete with exercise-associated cramping of the hamstrings.

J Orthop Sports Phys Ther. 2010 Feb;40(2):112-9.Kaiser Permanente Southern California Orthopaedic Physical Therapy Residency Program, Woodland Hills, CA, USA.

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 10:04

Etat des lieux,

Dimanche 27 juin, je viens de terminer mon dernier trail : le 56 du golfe du Morbihan. Ce trail clot la série des 8 premiers trails du challenge national TTN. Sauf une sereine fatigue, tout va pour le mieux. De retour à Brest je me dirige à l'appartement d'amis chez qui je loge depuis un mois pour déménager vers l'appartement qui me servira de logement pour l'année à venir.

Trois demi-journées, 25 cartons et des bricoles, un étage à descendre, une rue à traverser et un trottoir à longer sur 300m,... et 2 kilomètres motorisés plus loin, une rue à traverser, 5 marches et 5 étages (avec ascenseur) à gravir.

Coté CAP Philippe me propose de réaliser un test sur piste d'ici la fin de semaine. Il n'a planifié qu'une sortie vélo le samedi 3 juillet... Mais voilà que mardi matin une douleur apparait sur l'extérieur du pied gauche, sous la cheville. Me voilà contrainte à la marche tranquille. Je repousse la séance test. Je repense à ma ténosynovite de l'automne dernier : C'est peut-être un déplacement osseux ?! Voire une tendinite ? J'obtiens un rendez-vous Chez Stan' mon étiopathe. Il faudra attendre mardi 6 juillet. Du coup je repousse le test.

 

Ma participation au trail du bout du monde s'annonce compromise...

La douleur est là, toute la journée... Je boite parfois. Ca a un peu gonflé.

En vélo je ne ressens rien du coup samedi matin alors je me régale de ma balade en bord de mer, peauffinant mon bronzage Dimanche j'espère toujours : 45' de footing sont programmées. Au bout de 10' c'en est trop ! Je rentre enfourcher mon vélo. Je dois me faire une raison.. Et puis si c'était plus grave?...

 

Mardi matin, il est 8h. Stanley me manipule. Il decèle un déplacement osseux au niveau des tarses. Il me conseille le repos et de rester calme 2 ou 3 semaines et de revenir le voir si nécessaire. Je lui explique que je dois être en forme pour le trail qui a lieu en fin de semaine. Il grimace. J'ai l'intuition que ça ne va pas être évident. je sais qu'après 8 jours de boiteries je nepeux pas être guérie sérieusement en 5 jours mais comment accepter cette idée ?...... 13h, tous les élèves de terminales S du lycée naval sont reçus au bac. J'ai le feu vert : je grimpe dans mon trafic et je roule vers Mercurol dans la Drôme.

 

En famille, à l'ombre des abricotiers, l'été et le farniente sont annoncés. Les fortes chaleurs sont une excellente excuse au repos et la piscine me permet de me dégourdir les jambes en oubliant les soucis de l'apesanteur.

L'heure de mon retour sur Brest est annoncée. Sous les propos convainquants de Sonia S. qui m'explique que j'ai plus le droit de laisser trainer une blessure, je consulte un médecin qui refuse de me prescrire une échographie... Je dois prendre des personnes à Clermont Ferrand à 10h le samedi. Tout le monde ici tente de me raisonner mais c'est que j'ai la tête dure : Mon attitude est totalement déraisonnable !

 

Bien se soigner : retour aux choses sérieuses !

Ma "Petite Etoile" veille toujours sur moi ! Samedi matin, un sms et tout est annulé ! Je n'ai plus obligation de covoiturer sur Brest. Je fais vite le bilan, je pèse le pour et le contre et je me décide à rester chez ma tante sur les hauteurs de Clermont Ferrand.

 

Une virée au marché aux puces de la place des salins et LA bonne rencontre ! Nicole m'indique Yves Daturi, médecin du sport, ostéopathe réalisant de la mésothérapie. Pendant que Gilles Guichard assure le coup en appelant son médecin, j'obtiens un rendez-vous à Ménétrol, lundi à 15h30.

 

Le diagnostic est rondemet mené.

Tout d'abord je me fais grondée, mise dans le même sac que tous ces sportifs qui vont de médecins en médecins, multipliant les diagnostics et ne se soignant finalement jamais complètement ! "Et après ils se plaignent que 4 mois plus tard ils trainent toujours leur blessure !!! " s'exclame-t-il.

Il me manipule et fais 3 propositions : une tendinopathie, un kyste articulaire ou encore une fracture de fatigue bien que ce soit plus rare à cet endroit. Il m'explique avoir déjà traité un boxeur blessé dans un contexte très semblable : une séance de corde à sauter de trop...

Sante_ordonnance.jpgJe veux bien vous faire de la mésothérapie mais il faut faire une échographie et si on ne voit rien et si c'est une fracture de fatigue il faudra faire appel à la scintigraphie... Mais la scintigraphie ça prend du temps et pour trouver un bon médecin c'est pas facile... Et vous me dites que vous repartez d'ici la fin de la semaine... Et il faut attendre une semaine même si on peut réduire à 5 jours avant de renouveler une séance de mésothérapie. Il faut être sérieuse et prendre le temps de connaitre la cause de votre douleur !

Je lui explique que je suis déterminée, que je tiens à retrouver toutes mes capacités pour terminer la saison des trails du TTN. Cela l'apaise un peu. Il me traite, il me prescrit des anti-inflammatoires non stéroïdiens et me conseille 2 médecins échographes. J'aurai le droit de faire du vélo et de la natation : "Vous pouvez  nager 4 heures si ça vous amuse" me dit-il. J'appelle dans la foulée : rendez-vous pour une échographie est pris pour vendredi.

 

Les douceurs de l'Auvergne pour faire un petit bilan,

On retiendra, outre le fait que j'ai beaucoup de chances avec les blessures (puisqu'elles surviennent quand je n'ai plus d'échéances importantes ... Et si rien est dû au hasard ...), que face à une blessure il ne faut pas laisser trainer. Ce n'est pas faire sa "chochotte" que de souhaiter poursuivre sa passion longtemps !

Par étapes il faut donc :

  • Rapidement identifier la cause d'un mal en réalisant une échographie,
  • Annuler les activités sportives qui solliciteraient la zone blessée,
  • Prendre des anti-inflammatoires locaux et internes (la mésothérapie a eu chez moi un effet miraculeux mais elle exige d'être sage puisqu'elle supprime la douleur et donc l'intérêt et l'égard que vous portiez à cette zone de votre individu !)
  • Eventuellement libérer l'articulation si nécessaire par une manipulation (ostéo, étiopathe, kiné...)
  • Eventuellement faire appel à un acuponcteur (ce que je fais également cet après-midi...)

pariou.jpgLe puy du Pariou.

 

Un point sur l'acuponcture...

Petite visite chez le docteur Fournier, acuponcteur à Clermont F. : la déco et la démarche de type Médecine chinoise" est la préférence de ce médecin premièrement rhumatologue. Il localise la zone douloureuse, marque les points à piquer : il traite le méridien de la vessie.

acuponcture_meridien_vessie.jpg

 

Un mois de "sagesse" après ... Une écho de controle, infiltration inutile : Elle est GUERIE !!!

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 18:27

Ma saison 2010 ou comment optimiser son potentiel,

Il y a 2000 ans déjà les taoïstes chinois créaient des jardins et des serres parce qu’ils les croiaient bons pour la santé ! Des études ont montré que les enfants en contact avec la nature sont en meilleure santé : en conclusion, si le trail vous plait, ne vous retenez pas !

moine_taoiste.jpgIn http://www.chinatoday.com.cn

Une pratique soutenue peut cependant devenir néfaste pour votre santé. Après une saison de 6 mois, voici ma synthèse, ce qui semble me permettre de rester en forme en vivant ma passion et en poursuivant mon activité professionnelle efficacement.

 

Ma saison a commencé par un problème inflammatoire : une ténosynovite installée suite à un déplacement osseux et qui s’est maintenue du fait d’un déséquilibre plus général mèlant le corps et l’esprit. En novembre la fatigue s’accumule. Elle s’explique par la dualité entre une saison qui appelle au repos et une société qui exige de nous le meilleur…Je cherche à trouver des solutions, je tatonne.

Ok il faut apprendre à s’entrainer correctement mais aussi et surtout à se respecter ! D'ailleurs qui se connait bien, se respecte, s'entraine bien meiux !

 

En Orient l’homme fait partie d’un tout. La sagesse chinoise prone le contrôle de soi, de son alimentation et de sa santé. L’énergie qui vous anime a 3 origines : votre énergie « ancestrale » (Yuan Qi : génétique), l’énergie de la respiration (Yuing Qi : Air, sophrologie, Qi Gong...) et l’énergie nourricière (Gu Qi : L’alimentation). La médecine chinoise propose de travailler sur 5 tableaux : La pharmacopée (homéopathie par exemple), la diététique, les massages, la gymnastique hygiénique et l’acuponcture. Voici ce que j’ai retenu….

 

  • Soigner les p’tits bobos,

Rendre visite au kiné, à l’ostéopathe ou à l’étiopathe,

La ténosynovite, les tendinites, les douleurs plus ou moins invalidantes apparaissent régulièrement chez le coureur. Les étirements, les exercices de respiration, peuvent soulager mais ils ne suffisent pas.

Mieux vaut prévenir que guérir et pour guérir efficacement il faut identifer la cause du problème.

Soit vous allez chez un médecin disposant d’un dispositif permettant de faire une échographie (ce que j’ai fait pour diagnostiquer ma ténosynovite) soit vous allez régulièrement chez votre « rebouteux » (ostéopathe, étiopathe…) cela permet de libérer les nerfs, les flux énergétiques, éventuellement restaurer l’activité du foie, de la vésicule biliaire… très important pour la circulation de l’énergie, l’élimination des déchets, l’épuration. Son rôle s’explique notamment par son rôle d’activation et d’ionisation du calcium et du magnésium. Si le foie n’est pas en bonne santé, la vision peut également être altérée…

Les troubles mécaniques étant écartés, d’autres troubles liés à l’épuisement des réserves en vitamines et sels minéraux lié au surmenage, peuvent persister. Ces carences laissent souvent le champ libre aux micro-organismes que le système immunitaire, affaibli, n'arrive plus à combattre.

 

Du bon usage de l’homéopathie,

Malgré nombre de ces détracteurs, quel traileur n’a jamais entendu parler de la sporténine, ces comprimés à croquer toutes les heures pendant une randonnée en montagne ou un trail ???! L’homéopathie peut rendre de nombreux services. Compte tenu de son coût il serait dommage de s'en priver. A chacun d’identifier ses besoins. Pour cela mieux vaut se rendre chez un bon homéopathe.

homeopathie.jpg

Ci-dessous voici quelques remèdes qui m’ont rendu de bons services :


USAGES/BESOINS

REMEDES

CONDUITE A TENIR

Traumatismes

Traumatisme : bleu au corps, bleu à l’âme, hématome, courbatures après effort…

Arnica montana 5CH

3 granules à faire fondre sous la langue immédiatement après traumatisme (ou si état chronique en dehors des repas) ; renouveler au bout de 10’. Si rien ne se passe changer de remède ou prendre contact avec un professionnel.

Avant, pendant et après compétition

 

Arnica montana

En 15CH : 4 granules 3 fois par jour

Régénère après un effort intense, diminue l’endolorissement musculaire et la nausée, la faiblesse du dos et des membres.

Sarcolacticum acidum

En 9CH : 4 granules 3 fois par jour

 

China regia

En 15CH : 4 granules 3 fois par jours

Petit « booster »

En cas de coup de froid

Aconitum napellus

9 CH : 4 granules 3 fois par jour

Facilite l’expulsion des épines, sort le pus, guérit les orgelets, cicatrise les fissures du bout des doigts en saison froide

Silicea

En 15CH : 4 granules 3 fois par jour

Surmenage

Quand fatigué, alourdi par le stress et ralenti/inhibé par le trac… En dose : également pour les coups de chaleur.

Gelsimium sempervirens

 

Petite « crève » qui n’en finit plus, état grippal

Echinacea angustifolia

Teinture mère 100 gouttes 4 fois par jour avant les repas pdt 6 jours (antibiotique, anti-inflmmatoire, « boosteur » immuno-stimulant)

Surentrainement (=déminéralisation),

Après fracture, après surentrainement : Douleurs osseuses de surcharge

Calcarea phosphorica

 

Crampes et surmenage, voire burn-out, crampes nocturnes, tétanisation, tendinites à répétition

Cuprum metallicum

9CH

Crampes

Magnesia phosphorica

5CH

Impatience, nausée, insomnie vers 3-4h du matin car rumine tout, stress, souci et surentrainement, gueule de bois et décalage horaire

Nux vomica

 

Courbatures persistantes

Rhus toxicodendron

5CH

Divers

Ballonnements

Lycopodium clavatum

 

Etat allergique

Pollens + Poumon histmine, Apis mellifica

15 CH

 

Attention, ces actifs me conviennent. J'ai appris à les utiliser d'abord après des prescriptions médicales ! Veuillez contacter un médecin homéopathe avant de jouer aux apprentis sorciers !


L’effet indéniable des huiles essentielles (=HE),

huiles-essentielles.jpg        Utilisées depuis plus de 5000 ans dans la médecine, les massages, la cosmétique… Elles proviennent des plantes qui les produisent pour se protéger, communiquer, se reproduire ou encore améliorer leur fonctionnement. Ces huiles peuvent être consommées directement en mangeant la plante elle-même seulement le principe actif est beaucoup moins concentré. Une plante renferme parfois un cocktail d’HE qu’il est très difficile de reproduire à l’identique… La consommation d’une plante ( par ex. du thym, pépins de pamplemousse...) ne peut remplacer l’usage d’une huile essentielle et inversement selon l’origine du besoin qu’on en a…

           L’origine du mot « Aromathérapie » vient d’un ingénieur chimiste, René-Maurice Gattéfossé, qui s’est « accidentellement » soigné d’une grave brulure à la main en la plongeant dans une bassine d’HE de lavande. Et le XXe siècle redécouvrit les HE !

       Objet de la phytothérapie, les huiles essentielles peuvent être prises à l'unité ou en composé de 2 ou 3 mais pas davantage. En cas de doute, mieux vaut une seule essence pour un effet pur et ciblé. Je les utilise en massages et friction pré et post-compétition. Certaines s’appliquent pures. Je réalise mon propre mélange à partir d’HE diluées dans une huile végétale neutre ou, encore mieux, j’utilise les huiles de massage Weleda finement dosées et aux mélanges testés scientifiquement, qui ont fait leurs preuves.

       Les huiles essentielles marquées "naturelles" ne le sont obligatoirement que pour 30% de leur compositiion. Il convient donc d'exiger l'appellation "100% naturelle" et de demander le chémotype.

Voir l’article ici.

huile-de-massage.jpg

        Si vous n’achetez pas d’emplâtres d’argiles tout faits, il vous est également possible d’en profiter pour y incorporer vos propres mélanges d'HE. Il suffit de préparer l’argile en respectant la notice et d’y ajouter 1 à 2% d’HE. Vous ferez en sorte de recouvrir l’ensemble pour limiter la dessication. Reportez-vous à un ouvrage spécialisé afin d’éviter les erreurs comme celle d’utiliser des HE dermo-caustiques ou de trop fortes concentrations en sachant que l’emplâtre peut rester en place toute une nuit !

          L’intérêt ici est de soigner des traumatismes moins accessibles grâce à une méthode qui permet une application superficielle plus durable.

        Les HE peuvent aussi être utilisées en complément de l’homéopathie. Un mélange de menthe poivrée, de girofle, de thym et de lavande est un excellent antibiotique, immunostimulant et tonifiant lors de ces petites crèves hivernales qui vous épuisent !

  • « Manger, bouger », un slogan parfait !

        Si je fais attention à mon alimentation ?! D’abord je dirais non, puis, en y réfléchissant : Oui ! Je ne raffole pas des chips ou des frites même si je ne rechigne pas sur une assiette de frites à l’occasion d’un resto improvisé. Je bois bien un verre de vin rouge de temps à autre, en présence d’amis, même si je sais que le jus de raisin apporte les même polyphénols et sans l’alcool toxique pour l’organisme… Je ne m’interdis donc pas grand chose mais je fais en sorte de respecter certaines règles car si autrefois la variété, le choix alimentaire était maigre, aujourd’hui il y a trop, trop de choix, trop de frustrations pouvant être comblées par le plaisir d’un repas trop généreux !


Ce que je retiens :

* A chaque repas apporter des crudités sous forme de fruits et de légumes à haute densité nutritionnelle (c’est à dire produits et récoltés localement, de saison et bio car plus riches en vitamines et sels minéraux) ; apporter une source de protéines et une source de graisses « utiles ».

* Adapter les quantités aux besoins (période d’entrainement, de pré ou de post-compétition) et aux besoins réels : là encore il faut se connaître pour ne pas confondre la « vraie » faim de la faim induite par un besoin de réconfort, par la fatigue.

* Limiter les aliments inutiles : graisses saturées, graisses hydrogénées (abondantes dans les plats cuisinés, les biscuits, les viennoiseries…), sucres trop « rapides » (sucre blanc ou confiture par exemple qui demande une consommation de nos vitamines et sels minéraux pour être utilisés par l’organisme), les protéines à l’excès (souvent acidifiantes). Ces aliments fatiguent votre organisme qui doit les éliminer ou les stocker. Ils risquent d’entrainer des blessures. En avez-vous besoin ???!

* Adopter une alimentation qui aide à lutter contre le stress lié à une charge d’entrainement importante, à un boulot prenant, à un rythme de vie soutenu (on par le de stress oxydatif) : manger des céréales complètes, des graisses végétales riches en oméga 3, limiter les produits laitiers, associer les végétaux verts aux viandes et les cérales aux légumes verts (éviter d’associer céréales et viandes).  

Q10* Des compléments alimentaires peuvent être utilisés ponctuellement lorsque votre organisme est dépassé (tendinites à répétition par exemple) :

* Le jus d’orge (green magma)

* Silice organique (gel en application locale si tendinite ou en boisson)

* Algue de type Porphyra (en capsules)

 

En conclusion, « Que ton alimentation soit ton médicament » ! Dans un pays comme la France, cela ne veut pas pour autant dire qu’il vous oublier toute convivialité ! …


  • De la préparation mentale pour ne pas oublier …

        6 mois « à enchainer » des compétitions (un 80km, cinq 50km et 2 épreuves plus courtes en 4 mois ½) et à partager cela avec un coach personnel, Cédric (voir article ici) notre propre fonctionnement mental.

Bob Rotello, spécialiste du golf, disait ceci : « La mauvaise nouvelle pour celui qui gagne c’est qu’il y a un tournoi la semaine après. C’est une bonne nouvelle pour les autres »

        Il arrive un stade à partir duquel on perd ses 1e motivations de vue. Après une petite analyse il me semble qu’entre le sportif de « haut niveau » et l’amateur du dimanche ce ne sont pas forcément les capacités physiques qui diffèrent mais plutôt le mental…

        Le coureur utilise 2 moteurs psychologiques : le conscient (le caoch perso « embarqué ») et l’inconscient (celui qui sait, celui qui court !) C’est le dernier qu’il faut bien connaître pour s’exprimer pleinement car c’est lui qui vous donnera ce que vous lui demanderez à condition de bien lui demander…

* Il ne comprend pas la négation (ne dites pas je ne veux pas ceci ou cela sinon il y va illico !)

* Il utilise l’imaginaire (anticipation, historique)

* Il ne comprend pas la confusion : il ne faut pas laisser le doute vous envahir !

* Il aime être traité avec politesse (Ancrage en faisant appel à un inconscient symbolique que l’on invite en le saluant, le gratifiant… Voir l’ouvrage « La PNL pour les nuls »)

* Il sait tout : il est donc plus fort que la volonté. Si vous n’étes pas « capable de » il vous envoie des signes (tensions musculaires, blessures,… apparaissent) sachez les reconnaître !

 

       Ainsi la "Performance = potentiel – interférences" , à vous de les limiter au maximum ! Si vous vous engagez faites en sorte de recevoir un accord inconditionnel de votre « voix intérieure » !

L’inconscient n’a pas besoin de votre « contrôle ». La source de dépassement se trouve dans la totale confiance en votre inconscient. Ceci ne vous empêche pas pour autant d’être à l’écoute de vos émotions.

Vos émotions seront à votre service si vous êtes vous-même !

 

        N’oubliez pas que ce n’est pas le trail qui vous définit. Vous ne devez pas « faire « pour « être » mais bel et bel « être » pour « faire » et donc avoir confiance en vous avant votre compètition et non après… !!!

        A l’origine vous êtes venu au trail pour y trouver du bonheur, pour améliorer votre connaissance de vous-même, votre concentration, la maitrise de soi… Et la découverte des grands espaces !… même si, en compètition, ce dernier point n’est pas toujours facile. Il vous reste tout de même l’arrivée dans ce nouveau village, la reco des derniers kilomètres de course, par chance parfois un jour ou 2 de congés… Pour se faire !


       Il est important de savoir où l’on va : comment se fixer le bon objectif ?

* Et bien celui-ci ne doit dépendre que de vous ! Ainsi gagner un trail n’est pas un bon objectif…  Et ceci même et surtout si vous commenciez à y penser pendant une compètition où vous vous retrouvez en première position ! Vous risqueriez de passer en « mode négatif » …

* 2 éléments dependent de vous : votre état interne émotionnel et là nous trouvons l’intérêt de la prépa mentale, de la PNL… et votre stratégie (une stratégie formulée positivement, qui doit être claire afin de ne pas donner le choix à votre inconscient, qui doit être fonction de vos forces et de vos faiblesses du moment, qui donne le droit l’erreur) Le reste (climat, hasard, malchance,…) ne vous appartient pas même si en effet vous pouvez influencer les choix d’un adversaire ou agir sournoisement sur sa psychologie…

 

  • Pour conclure en quelques mots et idées clés :

       Stress, fatigue et surmenage ne sont pas atténués forcément lorsque l’on s’engage dans des compétitions, de surcroît à travers la France. Le résultat est l’apparition des blessures. Le respect de soi devient donc la seule arme efficace !

       La saison hivernale est marquée par la préparation du corps à la saison de compétition. Surmenage, stress liés aux journées de travail chargées et aux attaques microbiennes pourront être surmontés par une alimentation bien choisie, l’homéopathie voire les huiles essentielles. Des séances à soi (étirements, sophrologie, Qi gong) peuvent aider à se ressourcer.

       La saison de compétition laisser place au repos inter-compétition : on maintient le niveau d’entrainement par de rares piqures de rappel exercées si l’organisme est prèt à les encaisser et de petits footing. On continue à se ménager des minutes de repos et à s’alimenter soigneusement !

Vous glisserez une visite chez ostéo, étio ou acuponcteur entre ces 2 gros blocs saisonniers en guise prévention.

       L’approche en macro-cycle annuel est la même lors d’un micro-cycle à l’échelle d’un cycle d’entrainement ou d’une semaine de boulot … Certains diront même d’une course longue ! (ex. L’absorption de 3 ou 4 granules de green-magma aidant à tamponner l’acidité liée à l’alimentation acide de la compétition !)

        * Se respecter passera par ménager son organisme en lui offrant le repos nécessaire. La récupération fait alors partie de l’entrainement ! La sieste, de bonnes nuits de sommeil seront à rechercher…

        * « L’alimentation sera ton médicament ! » Apprenez à choisir les aliments qui vous convienent, c’est à dire ceux qu’i n’épuisent pas votre corps au cours de la digestion, ceux qui ne vous encrassent pas ! Inutile donc de se gaver ! (certains étudient l’alimentation selon le groupe sanguin, d’autres ont pris conscience d’intolérance pour les produits laitiers ou encore le gluten…) Un mélange de toutes ces approches vous orientera vers des produits qui limitent l’inflammation, riches en sels minéraux et vitamines (« haute densité nutritionnelle ») et les moins tranformés possibles (fuir les huiles trans-, hydrogénées, les additifs chimiques…)

        * Pour les petits bobos ou les affections microbiennes de l’hiver l’homéopathie sera privilégiée. Les huiles essentielles peuvent également être utilisées. Aimez-vous !… Mais informez-vous auprès de professionnels pour ce type d’usages !

        * Rendre visite à l’ostéo après de grosses périodes d’entrainement, ou à l’inter-saison, ou après de grosses compètition viendra compléter des étirements ou des séances de Qi Gong. Certians pourront même user de l’acuponcture !

Et maintenant, à votre entrainement, à vos baskets !!!

Bibliographie,

Ces plantes qui soignent les sportifs, de Mars Ivo Böhning , Ed. Favre, 2007,

Courir au naturel, de Sylvain Bodiot, Ed. VO2 diffusion, 2008,

Courir en Harmonie, de Cyrille Gindre, Ed. Volodalen, 2004,

La PNL (Programmation Neuro-Linguistique) pour les nuls, R.Ready et K.Burton, Ed.First, 2006,

Le guide du bien-être selon la médecine chinois, de Y-Requena et M.Borrel, Ed G.Tredaniel, 2008,

S’entrainer à la visualisation-symbolisation au quotidien, de François Paul-Cavallier, Ed. InterEditions, 2009.


La responsabilité est un outil qu’aucun d’entre nous ne doit oublier !

 

In Ces plantes qui soignent les sportifs, de Mars Ivo Böhning

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