1 mois « d’adaptation » après une indispensable coupure et je pars en Aubrac.
Malgré mon inscription précoce sur le marathon Odile Baudrier, organisatrice de l’Aubrac mais aussi des templiers , a gentiment accepté de basculer mon inscription sur la capucine, petit trail « découverte » de 11 km.
Après des échanges fructueux sur le forum Yanoo.net me voilà engagée dans un fabuleux week-end Aubrac by Adidas aux cotés de Bran, Benoit, Johan et Sylvain. Ma participation sur la petite course me permet de jouer les observatrice et photographe, et de vivre l’excitation des compétitions de trails sans la fatigue qui s’en suit...
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Petit compte-rendu du week-end Aubrac by Adidas,
Lieu de départ et d’arrivée : Nasbinal, petit village de Lozère de quelques 520 habitants (alt. 1233m) le 21 avril 2009
Distances : 85 (ultra), 44 (marathon des burons), 21 (trail des capucins) et 11km (la capucine réservée aux femmes) partant respectivement à 4h, 7, 8h45 et 8h30 le dimanche matin.
Dénivelé positif : de ~3300m (ultra), ~1400m (marathon), ~650m (trail des capucins) à ~250m (capucine)
Types de terrain de la capucine : les coureurs quittent le village par une route qui monte délicieusement. Bientôt le groupe accède à un chemin empierré en faux plat montant qui ondule, tantôt montant, tantôt descendant, avant d’accéder aux premiers sous-bois. Le chemin est alors ouvert dans une végétation assez serrée. Le parcours dans cette végétation est sinueux. La rubalise est abondante et les bénévoles attentifs : il est impossible de se tromper. On retrouve des sentiers de sous-bois avant de traverser la route qui suit la station de ski dite du « fer à cheval ». Un couloir de rubalise nous invite à pénétrer dans les prés. Le parcours est en monotrace. Il faut viser entre les grosses mottes de terre enherbées générées par le piétinement des vaches « aux yeux faits » Le paysage s’ouvre : c’est superbe malgré le ciel couvert et venté de ce dimanche estival du 21 juin 09. Le chemin est souple. Les organisateurs se sont amusés à créer des lacets dissimulés derrière les touffes d’herbes. Ce type de parcours en pré ou en bord de sous-bois se prolonge pendant 3 ou 4 kilomètres avant que l’on retrouve un chemin enpierré puis, à moins d’un kilomètre de l’arrivée on plonge sur le bitume et l’arrivée de course située en bas d’une pente de 500m : les ingrédients pour un beau sprint qui pourra émerveiller les spectateurs !
Organisation : "Aux p'tits oignons ! " le speaker sera présent et généreux jusqu’aux dernières arrivées. Pour les 4 courses le podium est proposé presque dans la foulée et vivement applaudi, les vainqueurs sont honorés d’une couronne de lauriers, les dotations sont nombreuses et fort appréciées. L’aligot est au menu des trails longue distance… Bah, cela donne envie d’y revenir !
Mon temps :
1h00’23’’ sur le 11km.
Bien que partie tranquilement au rythme des premières féminines, peu entrainée puisque je sors de 4 semaines de « chauffe », et ne cherchant pas à faire un temps, j’ai toujours en tête mes bons résultats sur route à mes débuts et surtout mes vitesses de footing. 11km/h cela surprend un peu et me déçoit. Cela me met en doute car je n’ai pas roupillé malgré tout…
En écoutant le niveau d’entrainement des premières, plutôt adeptes des courses sur route, qui mettent 54’ et en comparant les temps de la course en 2008 je m’aperçois que les coureuses qui ont participé aux 2 épreuves de 2008 et 2009, ont mis 15 à 20’ de plus cette année.
Je suis rassurée 
Difficultés du parcours :
Je conseillerais de s'échauffer un peu pour qui veut faire un temps car on ne dispose d’une faible distance avant d’arriver aux premières « difficultés ».
Ensuite, à moi qui ai dû éviter de solliciter mes genoux à l’entrainement, j’inciterais à prendre l’habitude de s’entrainer et courir sur terrain cahotique : ces mottes de terre m’ont pas mal génée. Bon, on fait du trail ou on en fait pas ! je ne critique pas l’organisation car je trouve que c’est génial d’avoir à faire sa route dans le monotrace !
Il n’y a pas de ravitaillement mais c’est inutile. Il faut dire qu’il faisait 5 degrés à 7h du matin. On était loin de l’état de déhydratation ! ;o)
Ma préparation :
En situation de reprise après une longue période d’arrêt pour blessure j’ai 4 semaines d’entrainement derrière moi.
Attention ce qui suit peut choquer 
: chronique d’un échec annoncé…
- 2 mois avec un footing par semaine sur terrain souple et de 45-50’ très cool.
- Reprise tonitruante : 750 kilomètres parcourus en 3 mois. Janvier tonique à 3 séances de spécifique par semaine et 2 séances plus cool dont une longue. Je dois courir ma dernière séance de fractionné sur piste et de descentes rapides à la mi-février pour cause de périostite et d’inflamation des genoux. Je limite mon travail spécifique à une séance de VMA en cote, et parfois pas (si douleur) jusqu’à la mi-mars. Je fais un break avant l’aber wrac’h le 5 avril. Je fais quelques fooitngs pour conserver mon endurance jusqu’au trail de la Drome le 19 avril qui sera le point d’arrêt d’une course après la montre plutot destructrice… Il ne faut pas oublier pas de s’écouter !!! (facile à dire a posteriori…)
- Je n’ai donc pas fait de VMA depuis le 17 mars (séance de 10 fois 1’30 en cote) quand je retrouve la piste d’athlétisme pour un 2 fois 6 (30’’-30’’) le 26 mai !
Le mois de juin annonce le temps à la sagesse. Je suis grandie d’une expérience iremplaçable mais qui aurait pu me couter cher ! La déraison de la passion…
Un week-end en immersion au sein du team GO2,
J’ai intégré le team GO2, diététique haute performance du sportif, depuis le mois de mars.
Mes premiers échanges avec Bran Héry ont été réalisés par email suite à une rencontre sur le forum Yanoo.net. Nous avions convenu d’un covoiturage pour la Nivolet-revard et pour l’Aubrac. Mes p’tits pépins m’ont obligé à patienter jusqu’à l’été. Aujourd’hui je suis comblée !
Un covoiturage avec Bran c’est l’accueil 5 étoiles avec rab’ de sourires généreux et de bonne humeur à tout moment de la journée ! En plus d’une assistance de tous les instants, Bran invite à des rencontres multiples avec le monde du trail.
Bran fait profiter de son expérience personnelle : il avait testé l’hébergement au gîte de Laguiole avec sa famille. L’hébergement est tout confort, le gérant, lui-même participant au marathon, est fort sympathique et arrangeant. D’ailleurs nous avons fait la route avec lui jusqu’à Nasbinal au petit matin !
Le must ? Les conseils diététiques et le coaching by Bran et la possibilité de bénéficier de l’expérience de Bran bien sûr mais aussi de Johan et Benoit ; Sylvain étant relativement débutant en la matière.
www.go2store.fr
Excellent site sur l’endurance fondamentale.
